Josette Rispal
Josette Rispal a une enfance très solitaire et très tôt constitue son univers. Elle commence à fouiller dans les poubelles et récupère des objets, des matériaux, des vêtements voués à être jetés. Elle glane tout ce qu’elle voit, ce qui peut servir et commence déjà sans le savoir à constituer ce qui sera l’un des pôles de sa création, la transmutation d’objets obsolètes en des œuvres d’art.
Son œuvre se caractérise aussi par la grande diversité des matériaux utilisés tels que la terre, le bronze, la résine, le verre, le bois et le tissu. , Josette Rispal « jette à profusion vers le monde de la vie, les figures, les images, un regard passionné, dépensier et charnel. selon Françoise Sagan. ».
En 1977, elle réalise ses premiers masques-lumière. La lumière intervient et prend dans son œuvre une place qu’elle ne quittera plus. Ses œuvres iront de l’intérieur vers l’extérieur pour regarder le spectateur.
En 1981, elle fait la rencontre de son mari, Henri-Hugues Lejeune, diplomate, journaliste et écrivain. À deux, ils décident de partir pour Venise. De cette union naît sa passion pour le verre et le début d’une série d’œuvres incorporant divers matériaux. En visitant les usines de Murano, elle entrevoit « une vie cellulaire » dans les déchets de verre.
Largement influencée par la nature durant son enfance et convaincue que tout art procède de la vie, elle écrit un manifeste écologique pour l’arbre
en 1986. Elle considère notamment que « l’artiste aussi bien que l’Homme lui-même sont morts s’ils persistent à tourner le dos à la nature et à ses secrets ».
Le livre illustré Constellation Rispal retrace sa carrière.
Elle a participé à l’exposition “Un miroir d’obsidienne” en 2018, pour laquelle elle créa des obsidiens.